plus je me déplace, plus je réalise à quel point kyoto est une ville particulière.
bombardements et catastrophes naturelles obligent, les autres villes, kobe, osaka, les banlieues, ont été reconstruites-parfois de manière anarchique (osaka)-mais sont tout de même beaucoup plus abordables pour un européen. je comprends leur fonctionnement.
par contre, kyoto me résiste, sans que je sache bien pourquoi. je pensais que c etait peut etre le visage fermé des femmes, ou sa taille (si étendue,si basse), ou encore les plantes partout présentes qui lui donnent un aspect non fini, délabré même, mais ce ne sont pas des raisons suffisantes.
alors, non, je ne sais pas pourquoi, mais parfois je me confronte vraiment à la ville. si bruissante et belle au soleil elle devient lente humide et pesante lorsqu'il pleut et que les nuages coulent le long des montagnes.
et puis rien n'est facile.les choses sont cachées, invisibles, et demandent à être vraiment explorées. dur quand on ne parle pas japonais. les maisons restent closes, les cafés, restaurants, galeries sont derrière des murs, pas de vitres, impossible d'imaginer quoi que ce soit. je ne sais pas à quoi ressemble la vie des gens.
ça devient fatiguant de vivre dans une ville comme on la visiterait, en surface.
pourtant je fais des efforts pour être friendly hein.
on m a dit que les kyotoïtes n'étaient pas très ouverts.je sais pas.peut-être.
mercredi rentrée, j'espère rencontrer des gens.un peu,au moins.
(les images: mon école . un endroit bien trash)
dimanche 28 septembre 2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
on dirait le voyage de chihiro la façon dont tu racontes ça...
adé
Enregistrer un commentaire